Dans le monde industriel, la précision est devenue une obligation pour confectionner des produits qui répondent à des cahiers des charges bien définies. L’utilisation de certains instruments de mesure est également soumise à des réglementations. Ainsi l’incertitude de mesure permet de savoir si l’appareil est conforme ou non-conforme en fonction de l’EMT (erreur maximale tolérée) définie par les textes réglementaires ou le cahier des charges de l’entreprise. Le Gum en métrologique est un guide utilisé pour mesurer les incertitudes d’un instrument.
Le GUM, l’outil qui a permis d’harmoniser le calcul des incertitudes
Le GUM (Guide of Uncertainty of Measurements) a été pour la première fois publié en 1993. Ce fascicule sert à définir l’expression de l’incertitude de mesure. Auparavant, il était très difficile de comparer les résultats des mesures avec des incertitudes déterminées avec des méthodes différentes. Ce guide a été élaboré par le BIMP (Bureau International des Poids et Mesures). Cette institution, créée en 1875 a la charge d’harmoniser les différents systèmes de mesures dans le monde et d’assurer leur traçabilité au niveau du Système international d’unités (SI). Le SI regroupe les sept unités de mesure de base définies par la Conférence générale des poids et mesures (CGPM). Les dernières modifications apportées au GUM métrologie datent de 2008.
Le CIL : l’alternative au GUM
Le guide qui décrit l’expression de l’incertitude de mesure nécessite une bonne maîtrise des statistiques et de la probabilité. Le GUM métrologie propose deux méthodes pour définir l’incertitude d’une mesure : l’évaluation statistique appelée méthode A repose sur l’analyse d’une série d’observations alors que la méthode B regroupe l’ensemble des procédures non-statistiques. L’évaluation de l’incertitude de mesures peut également être réalisée par une comparaison inter laboratoire (CIL).