Un radar de vitesse informatif est un dispositif de prévention de sécurité routière, qui sensibilise les conducteurs de véhicules terrestres à moteur à leur vitesse sans déclencher de sanction. Ils se présentent sous la forme de panneaux lumineux installés en haut de mâts ou poteaux, et communiquent par un affichage visuel une ou plusieurs informations au sujet de la vitesse du véhicule.
Ces dispositifs sont généralement bien acceptés, mais certains modèles ont été pointés du doigt comme susceptibles d’entraîner des confusions avec augmentation du risque d’accident. Voyons ce que dit la réglementation à l’heure actuelle.
Quels sont les critères de conformité des radars vitesse pédagogiques ?
Les radars informatifs poursuivent un objectif de sécurité routière. Leur mode et lieu d’implantation ainsi que leurs caractéristiques propres doivent donc être conformes à cet objectif primordial.
C’est la raison pour laquelle certains modèles de radars informatifs sont considérés comme non conformes par le document CERTU – qui n’a cependant pas valeur de norme. En particulier, les radars vitesse pédagogiques qui contiennent trop d’informations sont susceptibles d’entraîner des confusions chez les automobilistes, et donc de générer des perturbations de trafic. En outre, un panneau qui indique la vitesse mesurée sans donner d’alerte quant à un éventuel dépassement de limitation, n’est a priori pas non plus conforme à la réglementation.
Pour être conforme, un radar informatif doit indiquer la vitesse mesurée, et alerter soit d’un danger à proximité, soit du dépassement du seuil autorisé (avec un système d’affichage vert/rouge par exemple). L’usage du smiley n’est pas conforme à la réglementation. Les équipementiers spécialisés tels que DMC Direct peuvent aiguiller les responsables de voirie sur la conformité des différents modèles.
Est-ce que ça marche ?
Dans les zones où ils sont déployés, les radars vitesse permettent d’abaisser la vitesse de 4 à 12%, et réduisent la part des infractionnistes de 4 à 30%.