En France, près de 900 personnes trouvent la mort sur les routes chaque année. À ce qu’il parait, le coupable serait : la somnolence au volant ! Oui, dans l’hexagone, un accident mortel sur trois est causé par ce trouble du sommeil sans parler des nombreux risques évités de justesse. Pourtant, il suffit de prendre quelques précautions pour limiter les dégâts !
Bip, bip, bip… les sonnettes d’alarme
La somnolence au volant est avant tout un signe de fatigue corporel. D’une manière générale, elle ne survient pas brusquement, donc on peut très bien la prévenir. Des bâillements fréquents devraient vous mettre en alerte. Il peut aussi s’agir des yeux qui picotent, de paupières lourdes ou des troubles de vision. Il y a d’autres signes qui peuvent également apparaître : bouche sèche, jambes lourdes et engourdies, douleur au dos... Si vous ressentez ces gênes durant votre conduite, faites une pause et prenez le temps de vous rafraîchir. Ce sont de bons gestes qui peuvent bien vous éviter pas mal de soucis.
Mieux vaut prévenir que guérir
Pour diminuer les risques, il n’y a rien de mieux que de passer une bonne nuit de sommeil. C’est la règle d’or avant de se mettre sur la route. Si vous devez partir au beau milieu de la nuit ou au petit matin, prenez le temps de bien manger. Une alimentation adaptée sera votre meilleur allié. Pour les départs matinaux, priorisez les repas légers afin d’éviter la digestion entraînant l’endormissement. Prenez du café ou du thé bien entendu ! L’alcool est à proscrire ! Il faut faire attention aux certains médicaments à effet somnolent (bien lire la notice si vous en prenez). N’oubliez pas de bien régler la température dans la voiture, il faut qu’elle soit ambiante.
Et si la fatigue survenait en cours de routes ?
La meilleure option serait de s’accorder des temps de pause pour une ou deux tasses de café, pour se dégourdir les muscles ou encore pour une petite sieste de 15 à 20 minutes. Si le trajet est encore long, une fréquence d’arrêt toutes les 2 heures est nécessaire. Vous pouvez également penser à introduire de l’air frais dans l’habitacle, mais sachez que l’effet n’en sera que passager et peu fiable. Le plus prudent serait peut-être de partir en voyage avec une autre personne ayant le permis pour vous relayer à la conduite. Ainsi, vous pouvez lui laisser la commande le temps que vous récupérez.